Tokyo s’engage à prendre des mesures contre Pyongyang

© Sputnik . Ilya Pitalev / Accéder à la base multimédiaCorée du Nord
Corée du Nord - Sputnik Afrique
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Le Japon envisage d’exercer toute la pression possible sur le gouvernement nord-coréen en vue de mettre fin à son programme nucléaire et à ses lancements de missiles, a déclaré le ministre japonais de la Science et des Technologies, Masaji Matsuyama.

Le programme nucléaire et balistique de Pyongyang constitue une menace imminente pour tous les pays de la région, a indiqué le ministre japonais Masaji Matsuyama lors d'une session plénière de la conférence générale de l'AIEA.

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Corée du Nord: «Le feu et la colère» de Trump ne sont pas une vaine menace
«En coordination avec la communauté internationale, le Japon s'engage à mettre un maximum de pression sur la Corée du Nord et l'appelle avec insistance à renoncer à l'avenir à toute provocation et à respecter les résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu», a-t-il souligné. 

Rappelons qu'au début du mois d'août, le Président américain avait promis «le feu et la colère» à la Corée du Nord si elle menaçait de nouveau son pays. Au cours des derniers mois, Pyongyang a multiplié les tirs de missiles et a même procédé au test d'une bombe H, suscitant une vive réaction et la préoccupation de la communauté internationale.

Le Kremlin a «condamné fermement» vendredi ce nouveau «tir provocateur» du régime de Pyongyang, tandis que la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a dénoncé la «rhétorique agressive de Washington» dans ce dossier.

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Pourquoi la Corée du Nord n’est pas prête à frapper la base de Guam
Séoul a réagi pour sa part avec des exercices de tirs de missiles Hyunmu en mer du Japon, selon le ministère de la Défense sud-coréenne. Un engin a parcouru 250 km, soit une distance suffisante pour atteindre en théorie le site de lancement nord-coréen de Sunan, près de l'aéroport de Pyongyang. Mais un autre tir a échoué peu après le lancement.

Le Président sud-coréen Moon Jae-In a déclaré au conseil de sécurité nationale que le dialogue avec le Nord était «impossible dans une telle situation», ajoutant que Séoul avait la capacité d'anéantir son voisin.

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