«Ce n'était pas une menace en l'air», a-t-elle insisté, ajoutant que les États-Unis avaient mis en place «toutes les possibilités diplomatiques» et épuisé toute les possibilités d'action que leur offrait le Conseil de sécurité.
«Nous savons tous que si la Corée du Nord garde ce comportement agressif, et que si les États-Unis doivent se défendre ou défendre leurs alliés, la Corée du Nord sera détruite», a fait savoir Mme Haley.
«Nous avons voulu être responsables et mettre en œuvre tous les moyens diplomatiques pour qu'ils nous prêtent attention», a expliqué Mme Haley. «Si cela ne marche pas, le général Mattis s'en occupera».
Rappelons qu'au début du mois d'août le Président américain avait promis «le feu et la colère» à la Corée du Nord si elle menaçait de nouveau son pays. Au cours de ces derniers mois, Pyongyang a multiplié les tirs de missiles et a même procédé à au test d'une bombe H, suscitant une vive réaction et la préoccupation de la communauté internationale.