«Cette situation climatique sérieuse […] n'est pas susceptible de changer du jour au lendemain, car une réévaluation des cycles passés et d'autres facteurs affectant l'activité solaire actuelle et la fréquence des taches solaires nous montrent de manière absolument convaincante que nous nous approchons de quelque chose comme le minimum de Maunder [époque, approximativement située entre 1645 et 1715, durant laquelle le nombre de taches solaires et son activité de surface était significativement plus faible qu'aujourd'hui, ndlr]», estime James Madden, expert en climatologie, dans son commentaire au Mirror.
Ce dernier augure pour des décennies à venir une période où la Tamise gèlerait régulièrement ou bien une ère glaciaire de pleine échelle.
Comme l'explique à l'édition Alex Sosnowski, météorologie en chef d'AccuWeather, «les températures de surface océaniques peuvent largement affecter celles des zones riveraines».
Ce phénomène est facile à expliquer, estime pour sa part Nikolaï Doronine, de la faculté de géographie de l'Université d'État de Moscou. Dans son commentaire à Vetcherniya Moskva, il souligne que la cause principale de ce genre de changements climatiques est la fonte des glaces arctiques.
Selon M. Doronine, ce nouveau facteur a perturbé le mouvement des masses atmosphériques, si bien qu'elles ne suivent plus l'axe «ouest-est», mais «nord-sud» ce qui provoque la baisse des températures et des froidures anomales en hiver.