Les chaînes japonaises, victimes N°1 des missiles nord-coréens

© Sputnik . Ilya Pitalev / Accéder à la base multimédiaCorée du Nord
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Les missiles nord-coréens passant au-dessus du Japon ont non seulement semé la panique parmi les habitants, mais ont aussi perturbés le travail des chaînes de télévision locales, poussées à modifier en toute urgence leurs programmes, y compris celui des émissions retransmises en direct.

Le fait que Pyongyang a pris l'habitude de tirer des missiles vers les côtes nippones le matin implique aussi des «ajustements» incontournables des programmes des chaînes japonaises, forcées d'adapter leur retransmission à chaque fois que le système national J-Alert se met en marche, relate le quotidien Nikkan Gendai.

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À en croire le journal, cela entraîne des pertes importantes et de nombreuses interruptions dans la retransmission, notamment en cas d'émissions en direct.

La Corée du Nord a effectué vendredi un nouveau tir de missile qui a survolé le Japon avant de s'abîmer dans l'océan Pacifique, a annoncé l'armée sud-coréenne.

Le missile est passé au-dessus de l'île de Hokkaïdo et s'est abîmé en mer à environ 2.000 km à l'est des côtes nippones.

Les sirènes d'alerte ont retenti vers 07h00 du matin (22h00 GMT jeudi) à Kamaishi, une ville du nord du Japon, a rapporté la chaîne de télévision japonaise NHK. Hokkaïdo avait déjà été survolée le 29 août par un missile balistique nord-coréen.

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Selon l'armée sud-coréenne, ce nouveau missile a été tiré de Sunan, le quartier de Pyongyang où se trouve l'aéroport international de la capitale nord-coréenne.

Il a atteint une altitude maximale de 770 km et parcouru 3.700 km, ce qui aurait pu lui permettre d'atteindre l'île américaine de Guam si tel avait été son objectif.

D'après l'armée américaine, qui dit avoir détecté le départ du projectile, il s'agissait d'un missile balistique à portée intermédiaire, et non d'un missile intercontinental (ICBM).

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