Les organisations sportives internationales, la communauté internationale et l'Onu devraient interdire les «danses politiques» autour du sport et les Jeux olympiques, liées à des accusations infondées contre les athlètes russes, a rapporté la présidente du Conseil de la Fédération (Sénat russe), Valentina Matvienko.
«Ces jeux politiques autour du sport, autour des Jeux Olympiques, sont inacceptables, et la communauté internationale, les organisations sportives internationales, l'Organisation des Nations Unies, devraient interdire de tels comportements», a déclaré Valentina Matvienko.
Elle a également souligné l'inadmissibilité de la politisation du sport.
«C'est une grave erreur de la part de ceux qui le font», a déclaré la présidente du Conseil de la Fédération.
Les États qui font de pareils appels «tentent d'utiliser tout événement pour intensifier la russophobie, créer une confrontation», a conclu Valentina Matvienko.
Pourtant, 17 agences nationales antidopage ont réclamé jeudi l'exclusion de la Russie des Jeux olympiques d'hiver 2018 qui se tiendront à Pyeongchang, en Corée du Sud. Le Comité international paralympique (CIP), à son tour, a aussi interdit à tous les paralympiens russes de prendre part aux Jeux paralympiques d'hiver 2018.
Richard McLaren, président de la commission spécialisée de l'AMA, a affirmé en novembre 2015 que la Russie avait mis en place un système de dopage institutionnalisé. Depuis le début du scandale, Moscou a démenti à plusieurs reprises toute existence d'un tel système, insistant sur la responsabilité individuelle des sportifs dopés ou de responsables ayant poussé au dopage. Toutefois, l'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF) a interdit aux athlètes russes de participer à des compétitions internationales, y compris aux Jeux olympiques de Rio 2016.
Richard McLaren a récemment retiré ses accusations contre la Russie concernant l'existence d'un système étatique de soutien au dopage dans le sport.