«Il est impossible d'adresser tous les reproches à la Corée du Nord seule. Il faut comprendre que Pyongyang est guidé par la nécessité de trouver un moyen de se protéger contre une menace extérieure. La menace extérieure n'est liée qu'à la politique des États-Unis, aux bases militaires américaines implantées en Corée du Sud et au Japon. Si les États-Unis sont prêts à renoncer à leur présence militaire dans ces différentes parties du monde et sur la péninsule coréenne, alors, sans aucune doute, il y aura des raisons d'adopter une attitude plus sévère envers la Corée [de la part de la Russie, ndlr.]»
Selon le parlementaire, la Corée du Nord n'a l'intention d'attaquer personne et mène une politique de protection. Dans le même temps, il a rappelé que la Russie est favorable à la non-prolifération des armes nucléaires et prend une position adéquate.
Dimanche, le secrétaire d'État américain Rex Tillerson a appelé la Chine et la Russie à exercer une pression sur la Corée du Nord pour qu'elle change sa politique actuelle. Il a également déclaré que les États-Unis ne cherchent pas à changer le régime en Corée du Nord.
La Corée du Nord a confirmé avoir effectué vendredi un tir d'essai d'un missile balistique Hwasong-12. L'engin, qui a survolé le Japon, a atteint une altitude de 800 kilomètres, a parcouru 3.700 kilomètres et est tombé à 2.000 kilomètres de l'île japonaise de Hokkaido. Le tir s'est déroulé sous le contrôle de Kim Jong-un en personne, d'après l'agence KCNA. Pyongyang a ainsi «testé les performances d'un missile balistique stratégique à longue et moyenne portée», a noté le dirigeant nord-coréen.
Ce tir est intervenu trois jours après que le Conseil de sécurité des Nations unies a imposé de nouvelles sanctions contre Pyongyang pour son sixième essai nucléaire.