Répondant à une question du présentateur sur l'éventualité d'une frappe américaine sur la Corée du Nord, il a répondu: «Nous examinons toutes les options».
Et de souligner que «le régime nord-coréen menaçait les États-Unis et leurs citoyens avec des armes nucléaires. Pyongyang «sera contraint de renoncer aux armes nucléaires, parce que le Président [américain Donald Trump] a déclaré qu'il ne le tolérera pas», a pointé le général McMaster.
La seule option encore envisageable si les efforts diplomatiques échouent
«Avec sa résolution [2375], le Conseil de sécurité a imposé les sanctions les plus sévères de l'histoire qui ont été élaborées afin de faire revenir la Corée du Nord à la table des négociations et y reprendre un dialogue constructif et productif. Si nos efforts diplomatiques se soldent par un échec, l'option militaire restera la dernière possible», a souligné le chef de la diplomatie américain.
Vendredi matin, la Corée du Nord a effectué un nouveau tir de missile balistique depuis les environs de Pyongyang en direction du Japon. L'engin a survolé l'île de Hokkaido et est tombé dans l'océan Pacifique, à 2.200 kilomètres de la côte la plus proche du Japon, sans causer de préjudice. Théoriquement, un tel missile, lancé depuis le territoire de la Corée du Nord, peut atteindre l'île américaine de Guam.
Ce tir est intervenu trois jours après que le Conseil de sécurité des Nations unies a imposé de nouvelles sanctions contre Pyongyang pour son sixième essai nucléaire.