La Belgique est «le maillon faible de la lutte antiterroriste en Europe et dans le monde», a affirmé le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué consacré à la décision prise jeudi par la chambre des mises en accusation de Bruxelles de prononcer un non-lieu dans le dossier relatif à 36 personnes physiques et morales liées au Parti des travailleurs du Kurdistan (interdit en Turquie).
«Cette décision est un nouvel exemple du soutien accordé aux groupes terroristes qui torpillent la sécurité et qui s'attaquent aux intérêts de la Turquie. La Belgique a prouvé une nouvelle fois qu'elle était le maillon faible de la lutte antiterroriste en Europe et dans le monde», a indiqué le ministère turc.
La Turquie a d'ores et déjà déclaré qu'elle entendait faire appel.
Le PKK est en guerre ouverte contre le gouvernement turc depuis août 1984. Une organisation que la Turquie n'est d'ailleurs pas la seule à considérer comme «terroriste»: c'est également le cas de l'UE et, par conséquent, de la Belgique. Les autorités turques ont précédemment déclaré que les terroristes du FETÖ (l'organisation du prédicateur musulman Fethullah Gülen) et du PKK trouvaient souvent refuge dans les pays européens.