Le Qatar déclare sans fondement les accusations des quatre pays arabes selon lesquelles Doha soutient le terrorisme et s'ingère dans les affaires intérieures d'autres États, a déclaré un responsable du ministère des Affaires étrangères qatari, Ahmed bin Saeed al-Rumaihi.
«La déclaration des quatre sur l'ingérence du Qatar dans les affaires d'autres pays et le financement du terrorisme est infondée. Ces accusations sont en contradiction avec la politique du Qatar, qui est basée sur le respect de la souveraineté des autres pays, et contredisent également la reconnaissance internationale des réalisations du Qatar dans la lutte contre le terrorisme», a noté Ahmed bin Saeed al-Rumaihi.
En outre, il a souligné l'engagement du Qatar de lancer le dialogue dès le début de la crise dans les relations avec les pays arabes.
À l'issue des pourparlers entre l'Émir du Koweït et le Président américain, l 'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l'Égypte et Bahreïn ont publié une déclaration conjointe dans laquelle ils ont indiqué que la seule façon de régler les relations avec le Qatar était que Doha remplisse 13 conditions, dont l'arrêt du financement du terrorisme et de son ingérence dans les affaires d'autres États.
Début juin, l'Arabie saoudite, l'Égypte, Bahreïn et les Émirats arabes unis ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar, l'accusant de financer des activités extrémistes à travers le monde. Par la suite, les pays du Golfe ont adressé à Doha une liste de conditions destinées à lui faire modifier sa politique étrangère.
Ils ont notamment demandé au Qatar de rompre ses relations diplomatiques avec l'Iran, de fermer la base militaire turque située sur son territoire et de mettre fin à la diffusion de la chaîne de télévision Al Jazeera.