Et d'expliquer que ce projet sera partiellement réalisé grâce aux liaisons aériennes Damas-Deir ez-Zor, celles-là mêmes qui avaient été utilisées pour assurer le pont humanitaire entre la capitale et la ville assiégée. Les avions évacueront les blessés vers Damas où ils pourront bénéficier de traitements gratuits, ramèneront à Deir ez-Zor les habitants qui avaient dû fuir la ville désormais libérée du blocus et y achemineront du fret humanitaire.
En outre, des denrées alimentaires, des médicaments, du gazole et d'autres produits de première nécessité — 2.000 de fret au total — y seront acheminés par la route.
Durant les trois années de siège que Deir ez-Zor a endurées, près de 80.000 de ses habitants n'ont survécu que grâce à l'aide humanitaire acheminée de Damas par voie aérienne.
Il y a quelques mois, les djihadistes de Daech sont parvenus à couper la communication entre les forces syriennes présentes dans la ville et la base aérienne se trouvant à proximité. Pourtant, en dépit d'attaques répétées de la part des terroristes qui envoyaient sur eux kamikazes et véhicules piégés, les défenseurs de Deir ez-Zor n'ont pas permis à Daech de s'emparer de la ville située au bord de l'Euphrate.
Le mardi 5 septembre, les forces syriennes ont brisé le siège de Deir ez-Zor. Les troupes pro-gouvernementales sont entrées dans sa partie nord où des éléments de l'armée, ainsi que des dizaines de milliers de civils ont été victimes 3 ans durant d'un blocus.