Cette décision n'a pas fait grande impression sur le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, qui a déclaré que le missile ayant survolé le Japon était un «premier pas vers la préparation d'une opération militaire de l'armée populaire de Corée dans l'océan Pacifique et le réfrénement de la base américaine avancée d'invasion sur l'île de Guam». Pendant ce temps, la Corée du Sud se prépare à une attaque et déclare sérieusement que «seule une intervention américaine pourra stopper le camarade Kim». Selon le quotidien Izvestia.
«Pour être franche, j'ai d'abord cru que c'était le début de la guerre», raconte une touriste chinoise décrivant les préparatifs des Sud-Coréens à la guerre. «Cela faisait peur, je ne savais pas quoi faire et où me cacher, et je me suis mise à pleurer».
Selon Kang Soo-il, expert sud-coréen du programme nucléaire et balistique nord-coréen de l'Institut des problèmes de l'Asie du Nord-Est, «Pyongyang est parfaitement conscient que la Corée du Nord ne pourra pas remporter une guerre contre les USA et leurs alliés».
C'est pourquoi la Corée du Nord cherche à finaliser au plus vite la création d'un arsenal de missiles nucléaires à part entière en franchissant rapidement le «moment de vulnérabilité», pendant lequel les forces nord-coréennes ne pourront pas riposter dûment en cas d'attaque des USA.
C'est pourquoi, d'après l'expert, il ne faut pas s'attendre à ce que Pyongyang entende les appels de la communauté internationale et cesse les provocations. C'est plutôt l'inverse: les essais de missiles risquent désormais de se dérouler de plus en plus souvent en Corée du Nord.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.