«Nous nous opposons complètement aux allégations du président du Conseil de sécurité de l'Onu, qui vont à l'encontre du droit naturel de légitime défense d'une république souveraine […]. Les tirs de missiles balistiques à moyenne et large portée constituent des contre-mesures décisives face aux manœuvres Ulchi — Freedom Guardian», a déclaré dans un communiqué le ministère nord-coréen de la Défense, cité par KCNA.
Pour rappel, le survol du Japon, mardi, par un Hwasong-12 nord-coréen de portée intermédiaire a constitué une nouvelle escalade dans la crise sur la péninsule coréenne, après deux tirs de missiles intercontinentaux qui semblent mettre une bonne partie du continent américain à portée des armes de Pyongyang.
Si le lancement a été unanimement condamné par le Conseil de sécurité de l'Onu, les capitales étrangères sont divisées sur la marche à suivre face à la Corée du Nord, et des interrogations subsistent sur le consensus au sein de l'administration américaine face à cette crise.