Konstantin Kossatchev, président de la commission des Affaires étrangères du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe), estime que le nouveau tir de missiles par Pyongyang risque de le mener dans une impasse politique.
«Les nouveaux tirs de missiles nord-coréens après l'adoption de la résolution ferme du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies sur la Corée du Nord est un signal assez mauvais», a indiqué le sénateur aux journalistes.
Dans le même temps, le sénateur a signalé que la réaction nerveuse de Pyongyang aux démarches conjointes de Washington et Séoul était compréhensible. L'homme politique a rappelé que les exercices américano-sud-coréens Ulchi Freedom Guardian comprenaient, selon les médias, un scénario d'entraînement ciblant des officiels nord-coréens.
Pyongyang a tiré samedi matin plusieurs missiles vraisemblablement balistiques en direction de la mer du Japon, rapporte l'agence sud-coréenne Yonhap, se référant au Comité des chefs d'état-major interarmées du pays.
Les tensions autour des programmes nucléaire et balistique de la Corée du Nord n'ont pas cessé de s'aggraver ces derniers mois. En juillet, Pyongyang a mené deux essais de missiles balistiques intercontinentaux supervisés par Kim Jong-un.
Washington et Pyongyang ont alors échangé des menaces réciproques. Le ton a depuis baissé d'un cran mais Washington et Séoul ont lancé cette semaine leurs exercices militaires conjoints qui sont constamment condamnés par le Nord comme une répétition de l'invasion de son territoire.