La France insoumise a été sans équivoque sur sa position concernant Nicolas Maduro. D'après ses cadres et ses militants, le Président vénézuélien est un dirigeant progressiste qui fait face à une opposition radicalisée, relate l'AFP.
Le dirigeant du parti, Jean-Luc Mélenchon, a également abordé ce sujet pour la première fois depuis plusieurs semaines lors de sa rencontre jeudi avec Rafael Correa, ancien Président équatorien à Marseille.
«Nous ne perdrons pas notre temps à jeter des pierres à nos amis dont nous savons qu'ils ne sont pas parfaits puisque nous-mêmes ne le sommes pas», a-t-il indiqué.
Et la porte-parole du parti, Raquel Garrido, qui choisit le terme «source d'inspiration» plutôt que «modèle», remonte aux années 1990, quand «un certain nombre de mouvements progressistes ont accédé au pouvoir à travers le truchement d'assemblées constituantes: on s'y intéresse parce que c'est une source d'inspiration».
«On refuse la posture binaire, la moindre des choses avant d'avoir une position, c'est d'avoir toutes les informations, non?», conclu Maud Alissa, ancienne candidate en Charente-Maritime.