«Ca nous concerne tous et toutes, on ne peut plus se taire!» — tel est le slogan des citoyens qui sont descendus dans les rues de Casablanca ce mercredi, une action suscitée par la diffusion d'une vidéo présentant l'agression sexuelle d'une jeune femme en plein jour dans un bus de cette ville marocaine.
Sit-in de tout à l'heure contre la culture du viol au Maroc pic.twitter.com/zuHEr9vwgw
— Aïda Amor (@Aida_Amor) 23 августа 2017 г.
#sitin à #Casablanca Au milieu de la foule, une poignée d'hommes tentent de justifier l'agression des femmes au Maroc… la foule résiste pic.twitter.com/ffU5idIdaQ
— Ghalia Kadiri (@ghaliakadiri) 23 августа 2017 г.
Les manifestants souhaitent faire comprendre à la société que la conduite des témoins passifs d'une agression sexuelle n'est en rien meilleure que celle de ses auteurs.
«On a peur de sortir de chez nous parce que non seulement on sera attaqué, mais personne ne viendra à notre secours», avoue l'organisatrice du sit-in de Rabat et porte-parole de l'événement, Chaima Lahsini, à Huffington Post Maroc.
#sit-in devant le parlement #rabat #viol #harcelement #droitsdesfemmes #maroc pic.twitter.com/uhyJjVFj6G
— Dom Guégan Bochel (@Domydom) 23 августа 2017 г.
«Qu'on nous trouve une solution, qu'on incrimine le harcèlement sexuel dans les rues, que les autorités fassent leur travail, que les lois soient appliquées. Sinon, soit on se séquestre chez nous, soit on sera obligé de s'armer pour sortir dans la rue.»
Sit-in à Rabat pour les droits des femmes #violencessexuelles #harcelement #viol #maroc pic.twitter.com/5eJU9QOIIH
— Dom Guégan Bochel (@Domydom) 23 августа 2017 г.
Des rassemblements de ce genre s'organisent aussi dans d'autres villes marocaines, dont la capitale Rabat, puis aussi Tanger et Agadir.
Diffusée sur les réseaux sociaux, la vidéo de l'agression sexuelle d'une jeune femme dans un bus de Casablanca a suscité une salve d'indignations sur Internet et dans les médias marocains.
Manifestation contre les agressions et pour les droits des femmes à Casablanca pic.twitter.com/SN3pned7AC
— Prabonnaud (@FredPrab) 23 августа 2017 г.
Les six agresseurs, âgés de 15 à 17 ans, ont été appréhendés et placés sous surveillance. lelundi 21 août, a confirmé la police dans un communiqué.