En dépit des appels d'organisations internationales, les Maldives veulent reprendre les exécutions des condamnés à la peine capitale, et ce après une pause de plus de 60 ans sans aucune mise à mort, rapporte l'agence Reuters citant un conseiller du Président maldivien Abdulla Yameen.
Selon ce responsable, remettre en application la peine de mort devrait permettre d'endiguer la recrudescence des homicides et du trafic de drogue dans le pays.
Les exécutions ne seront pas réalisées en public, le gouvernement ayant l'intention de construire une cellule spéciale à proximité de la principale prison de l'archipel, située sur l'île de Maafushi.
Auparavant, les Nations unies et l'organisation Amnesty International avaient appelé les autorités maldiviennes à renoncer à lever le moratoire sur la peine capitale.
«Les autorités des Maldives doivent renoncer à procéder à des exécutions, les premières depuis plus de 60 ans, alors que le gouvernement cherche à détourner l'attention d'une crise politique qui s'aggrave», avait déclaré Amnesty dans un communiqué diffusé début août.