Le vol d'avocats est un phénomène assez répandu en Nouvelle-Zélande. Du fait de la demande toujours croissante, les prix du fruit grimpent en permanence.
Bien que le vol de fruits puisse être sanctionné d'une lourde peine de prison, allant jusqu'à dix années d'enfermement, et que les acheteurs de la marchandise clandestine risquent également d'être poursuivis, les cas de commerce illégal d'avocats ne manquent pas. Les butins des vols sont généralement proposés sur le réseau social Facebook pour le prix alléchant d'un dollar l'unité (cette année, le prix d'un avocat «légal» pouvait aller jusqu'à 4,65 euros l'unité, selon The Guardian).
«Il n'y a pas d'avocats vendus à un dollar. Si quelqu'un vient avec une boîte d'avocat et propose de les vendre à un dollar l'unité, le propriétaire du magasin devrait supposer que l'origine de la marchandise est discutable», explique un représentant de New Zealand Avocado, l'organisation officielle des avocats.
Cependant, en plus de devoir satisfaire la demande intérieure du pays, la Nouvelle-Zélande exporte les avocats: les fermiers préfèrent les marchés extérieurs car la rentabilité des ventes y est plus élevée. L'industrie de l'avocat en Nouvelle-Zélande est passée de 70 millions de dollars en 2013 à 198 millions en 2017.