Les calculs de l'organisation, basés sur les données fournies par les militants locaux des droits de l'homme, dépassent de loin le bilan officiel des victimes présenté par Washington qui affirme que les frappes réalisées par la coalition en Syrie et en Irak n'ont fait que 624 morts parmi la population civile.
Toujours selon lui, si l'on prend en compte les morts causées par les militaires irakiens et les djihadistes de Daech, le nombre total de victimes civiles à Mossoul dépasserait la barre des 10.000.
Dans un entretien accordé au journal britannique The Times, M.Woods indique que la bataille de Mossoul risque de devenir «un terrible précédent» si un tel nombre de victimes civils est considéré comme acceptable du point de vue politique comme moral.