En outre, ils sont confrontés aux graves problèmes psychologiques et sont complètement privés d'accès à l'éducation. Selon la commission du parlement irakien pour les droits de l'homme, le pouvoir cherchait à normaliser la situation. Mais les représentants de Bagdad ont toutefois reconnu que les autorités étaient incapables de gérer par leurs propres moyens tous les problèmes accumulés. Selon le quotidien Izvestia.
D'après Sharon Behn, la représentante de l'Unicef en Irak, le principal problème réside dans la perte de contact par des centaines de mineurs avec leurs proches.
«Nous travaillons sur la réunification des enfants séparés et solitaires avec leurs parents. Nous avons déjà réuni 1.300 enfants avec leur famille. Mi-juillet le nombre d'enfants perdus s'élevait à 800, mais ce chiffre change chaque jour», a déclaré Sharon Behn.
La Russie a également pointé à plusieurs reprises les problèmes humanitaires à Mossoul et leur omission par la coalition américaine.
Habib al-Tarfi, membre de la commission du parlement irakien pour les droits de l'homme, a déclaré que la situation humanitaire restait extrêmement grave à Mossoul.
Habib al-Tarfi a noté que Bagdad manquait d'argent et de forces pour pallier les problèmes par ses propres moyens. A cet égard, il a appelé les autorités d'autres pays et les organisations humanitaires internationales à apporter à l'Irak toute l'aide possible.
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