«A l'heure actuelle, les forces gouvernementales se trouvent à 50-60 km du centre administratif de Deir ez-Zor», a indiqué une source.
«Actuellement, cet axe a une importance primordiale. Des unités syriennes y sont bloquées depuis plusieurs années, et il faut les aider au plus vite, a noté Alan Bakr. Dans l'ensemble, on peut constater que la libération imminente de la ville tirera un trait sur le projet appelé Daech».
Jusqu'à récemment les terroristes disposaient de trois bastions en Syrie et en Irak: Mossoul, Raqqa et Deir ez-Zor. Le 10 juillet les autorités de Bagdad ont annoncé la libération du premier. Le second est attaqué avec le soutien de la coalition américaine par les Forces démocratiques syriennes composées essentiellement des unités kurdes. Selon les dernières informations, elles ont réussi à rétablir le contrôle de 50% de la ville. Il reste donc Deir ez-Zor.
Par ailleurs, des unités syriennes restent encerclées à Deir ez-Zor. Les djihadistes de l'EI ont réussi à prendre cette ville en 2014 et à la couper du monde extérieur. Mais ils n'ont pas réussi à évincer les troupes gouvernementales de plusieurs quartiers, ainsi que de la base aérienne située à proximité. Depuis, les terroristes ont entrepris plusieurs tentatives d'établir le contrôle total de Deir ez-Zor, mais toutes ont échoué. Les forces gouvernementales assiégées sont soutenues grâce aux approvisionnements aériens d'armements, de munitions et de nourriture. Une grande partie des chargements est livrée dans la ville par l'aviation russe.
«Il est évident d'ores et déjà que le projet Etat islamique a échoué, a déclaré Oleg Glazounov, expert de l'Association de politologues militaires, maître de conférences de politologie et de sociologie à l'Université russe d'économie Plekhanov. L'armée syrienne progresse dans la province de Deir ez-Zor et s'approche de la frontière irakienne. Les terroristes sont progressivement éliminés. C'est pourquoi Daech a commencé à évacuer ses plus forts combattants en dehors de la région, par exemple, dans les pays de l'Asie du Sud-Est.»
D'après l'expert, les terroristes essayeront de réanimer le projet de leur propre Etat. Mais cela aura lieu ailleurs qu'au Moyen-Orient.
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