Le dirigeant syrien a estimé que l'État turc, qui participe aux négociations de paix sur la crise syrienne aux côtés de la Russie et de l'Iran, ne jouait en rien le rôle d'un garant de la paix en Syrie, voir même l'inverse:
«Nous ne considérons pas la Turquie comme un garant du règlement pacifique, ni un partenaire dans cette optique… Elle est en effet un garant, mais des terroristes», a fustigé Bachar el-Assad au cours d'une réunion des employés de son ministère des Affaires étrangères.
En cela, M.Assad a remercié la Russie et l'Iran pour leur contribution aux succès réalisés par l'armée syrienne dans la lutte antiterroriste.
Les délégations russe, turque et iranienne se sont mises d'accord début mai pour créer quatre zones de désescalade sur le territoire syrien. Trois d'entre elles sont déjà opérationnelles: une au nord de la ville de Homs, la deuxième à la Ghouta orientale et la troisième à la frontière entre la Syrie et la Jordanie. Actuellement, les trois pays mènent des discussions sur la création de la quatrième dans la province d'Idlib.