Les scientifiques de la New York University School of Medicine ont découvert que la vitamine C restaurait l'activité du gène TET2 dont la défaillance provoque la division incontrôlée des cellules cancéreuses, car c'est ce gène qui est responsable de la fabrication normale des leucocytes ou globules blancs. Les détails des études ont été publiés par le magazine New Scientist.
Les auteurs sont parvenus à cette conclusion après avoir effectué des expériences sur des souris qui pendant 24 semaines ont reçu des doses élevées de vitamine C. À l'issue de l'expérience, les scientifiques ont constaté que le nombre de globules blancs chez les animaux qui n'avaient pas reçu d'injections de vitamine C était trois fois supérieur à la normale, ce qui indique le début de la maladie. Au contraire, les animaux qui ont reçu des injections avaient un nombre normal de leucocytes.
Pourtant, les scientifiques soulignent qu'il sera difficile d'appliquer ce moyen de traitement de la maladie aux humains, car les rongeurs ont reçu des doses excessivement élevées de vitamine C: environ 100 milligrammes par injection, l'équivalent de deux oranges. Dans ce cas, une personne malade aurait dû absorber une dose 3.000 fois plus importante que celle injectée à une souris.