«C'est difficile de tirer le bilan des 100 premiers jours, parce que pour l'instant Emmanuel Macron n'a pas fait grand-chose», confirme à Sputnik Alexandre Roux, Secrétaire départemental Les Républicains de l'Isère. Ainsi, selon ce dernier, le Président n'a toujours pas lancé de réformes allant dans le sens de la baisse du taux de chômage dans le pays. Certes, «on ne peut pas se projeter dans les résultats du quinquennat en 100 jours, mais on sera attentif à la rentrée qu'Emmanuel Macron mette en place les réformes qui permettront d'arriver à ce pourcentage», dit-t-il.
Donnant son évaluation globale, M.Roux juge que si M.Macron est crédible, toutefois il «devrait avoir peur de son entourage».
«Le renouvellement — c'est bien, la compétence — c'est mieux. Nous avions besoin de renouveler notre classe politique, mais il faut qu'il soit accompagné de compétence», dit-il commentant la nomination d'Anissa Khedher pour représenter la France à l'Otan.
Camel Bechikh, président de l'association «Fils de France», se montre plus critique à l'égard du Président, soulignant que rien n'a été fait par rapport à l'organisation du culte musulman en France. D'ailleurs, même des changements interviennent, M.Bechikh doute qu'ils soient substantiels.
«Malgré toutes les promesses que Macron peut faire, il ne pourra changer que la forme, certainement pas le fond. Parce que changer le fond ne peut résulter que de la volonté de la politique souverainiste. Ce qui paralyse l'islam de France, c'est l'ingérence des puissances étrangères tolérée par la France», juge-t-il.
«On ne peut pas pour l'instant donner de bons et mauvais points. Mais on dit que les 100 premiers jours donnent la tendance du quinquennat. Pour l'instant, on voit un Président qui n'est pas mauvais sur la forme, mais il faut voir comment il arrivera à impulser la dynamique pour faire les réformes voulues», conclut Alexandre Roux.