Les autorités du Kurdistan irakien (entité politique, fédérale et autonome du Nord de l'Irak) ont annoncé un référendum visant à l'indépendance du Kurdistan, fixé au 25 septembre. Un pas critiqué par Bagdad et par ses principaux partenaires, Téhéran et Washington. Le chef de la diplomatie russe a souligné que les aspirations légitimes des Kurdes devaient être réalisées pacifiquement et dans le cadre du droit international.
Il importe, selon lui, d'éviter toute démarche qui puisse affaiblir l'Irak et restreindre ses possibilités de faire face à la menace terroriste.
La suppression des foyers terroristes sur son territoire et le rétablissement du pays devraient constituer une base unificatrice pour toutes les régions de l'Irak et tous les segments de la société irakienne, estime le diplomate. L'armée irakienne, la police, les milices et les Peshmergas kurdes jouent un rôle important dans la lutte contre le terrorisme, selon lui.