Les sources de l'armée et du parlement de la Syrie qui sont à l'origine de ces révélations soulignent que les terroristes ont été mis en échec après la mise en place d'une zone de désescalade dans cette région, ainsi qu'après les changements organisationnels dans les rangs de l'opposition syrienne qui contrôle la Ghouta orientale. Les experts remarquent que Damas deviendra un lieu complètement paisible pour la première fois depuis plusieurs années, ce qui rapprochera le pays du dénouement du conflit. Selon le quotidien Izvestia.
Le parlement syrien confirme que la Ghouta orientale ne veut plus d'extrémistes sur son territoire. Le député Jamal Rabia, membre du parti Baas au pouvoir, souligne que les habitants exercent beaucoup de pression sur les terroristes.
«Ils ne les acceptent tout simplement pas. Les djihadistes doivent faire un choix: se faire éliminer physiquement par l'armée syrienne, qui en a parfaitement le droit malgré le cessez-le-feu, ou alors suivre l'exemple d'autres régions qui concluent avec les terroristes un accord pour leur évacuation vers le nord de la Syrie, du côté d'Idleb», a noté le député.
Jamal Rabia rappelle que depuis des années les terroristes de la Ghouta orientale bombardent Damas — et notamment l'ambassade de Russie. Si les terroristes quittaient la banlieue, alors pour la première fois depuis longtemps la capitale deviendrait pratiquement un lieu sûr.
De plus, selon les sources militaires syriennes, ces changements sont également dus aux remaniements au sein même des groupes d'opposition.
«Le rôle principal, dans la Ghouta orientale, est joué par l'organisation Jaych al-Islam (son représentant Mohamed Allouche dirige la délégation de l'opposition armée aux négociations de Genève et d'Astana). Il y a quelque temps, elle a lancé une offensive contre le Front al-Nosra en infligeant un sérieux préjudice aux terroristes. Jaych al-Islam a adhéré à l'alliance militaire de plusieurs groupes d'opposition dont la formation a été annoncée mi-juillet. La disposition des forces a donc changé dans la Ghouta orientale, ce qui a notamment permis aux citoyens ordinaires de se prononcer contre le Front al-Nosra», explique une source.
Le départ imminent du Front al-Nosra de la Ghouta orientale marquera une étape importante car il est question d'une diminution considérable du niveau de menace terroriste pour Damas. Il est à espérer que ce processus se poursuive dans d'autres régions de la Syrie.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.