«Quand le FDP se souvient de ces traditions de la politique étrangère, on ne peut que se réjouir», a-t-elle déclaré dans un entretien au groupe de média Funke.
Selon Linder, la question de la Crimée doit être «gelée» afin de pouvoir avancer dans les relations avec la Russie sur d'autres axes, car la sécurité et la prospérité de l'Europe dépendent dans une certaine mesure de cette progression et de l'affaiblissement graduel des sanctions antirusses.
«Nous devons trouver un moyen de sortir de cette impasse», a-t-il indiqué, ajoutant que la Crimée devait être considérée, du moins pour le moment, comme «une situation provisoire qui va durer».
La Crimée est redevenue russe après la tenue du référendum du 16 mars 2014 au cours duquel plus de 96 % des habitants de la péninsule se sont prononcés pour la réunification avec la Russie. Cette consultation populaire a été organisée après le coup d'État de février 2014 en Ukraine, quand des politiques solidaires de forces nationalistes, y compris russophobes, sont arrivés au pouvoir à Kiev.