Depuis la mise en place en juillet de la zone de désescalade dans la province de Deraa, les habitants retrouvent le quotidien qu'ils menaient auparavant, grâce aux militaires russes qui veillent à leur sécurité.
Ainsi, des soldats russes déployés au poste de contrôle à Deraa contrôlent environ 1.000 véhicules et 1.500 personnes par jour.
Il a en outre raconté que le nombre de véhiculent qui passent à travers le poste de contrôle augmentait tous les jours, car les Syriens se sentent plus rassurés et ont moins peur des pilonnages des terroristes.
La population locale comprend la nécessité des contrôles de sécurité et des inspections régulières et est très reconnaissante aux militaires russes pour cette paix retrouvée.
«Je fais la navette plusieurs fois par jour. Je n'ai plus peur. Pas de problème pour me rendre au travail ou aller au magasin. Mes voisins et mes connaissances sont très contents. Les combats ont cessé depuis plusieurs semaines. Les gens retournent peu à peu à une vie paisible. Nous savons que des soldats russes sont ici et c'est très important pour tous», a commenté Halid Arifaj, un conducteur vivant à Deraa.
À l'issue de la rencontre des Présidents russe et américain début juillet, à Hambourg, on a appris que Moscou, Washington et Amman avaient convenus de la mise en place, à partir du 9 juillet, d'une zone de désescalade dans le sud-est de la Syrie. La zone concernée englobe les provinces de Deraa, de Quneitra et de Soueïda.
Les «frontières» de la zone prévue pour être sécurisée ont été définies comme des «lieux de déploiement de forces chargées de faire respecter un cessez-le-feu», a précisé le ministère. Des accords relatifs à «des routes d'acheminement d'une aide humanitaire à la population et pour une liberté de mouvement des résidents» ont aussi été conclus.
Lundi 24 juillet, l'État-major général de l'armée russe a annoncé avoir déployé dans la zone deux postes de contrôle et quatre postes d'observation.