Les tensions qui pèsent sur l’Iran ne font pas broncher Renault

CC0 / MatanVizel / Renault
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Cinq jours après la signature par Donald Trump de la loi adoptée par le Sénat imposant de nouvelles sanctions à l’Iran, le constructeur automobile français Renault s’apprête à finaliser un accord de co-entreprise avec des partenaires iraniens.

Dans le contexte où Washington durcit le ton à l'égard de l'Iran et adopte de nouvelles sanctions anti-iraniennes, Renault va finaliser son accord de co-entreprise avec l'Iran pour la production de 150.000 voitures par an.

Dimanche 6 août, une source proche du ministère iranien de l'Industrie a déclaré à l'AFP que le constructeur automobile français allait finaliser l'accord ce lundi.

«Cet accord prévoit la conception et la production de véhicules Renault en Iran», a déclaré cette source.

La même source a précisé que Renault détiendrait 60% des parts de la nouvelle co-entreprise, le constructeur automobile iranien Neguine-Khodro 20% et l'Organisation pour la rénovation et le développement industriel (Idro), un organisme d'État, les 20% restants.

La co-entreprise sera installée à Saveh, à environ 120 kilomètres au sud-ouest de Téhéran.

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Un «accord stratégique» avait été signé en septembre 2016 à Paris, entre Renault et le ministre iranien de l'Industrie Mohammad Reza Nematzadeh, pour la création de cette nouvelle joint-venture en Iran.

Le constructeur Renault est déjà présent en Iran avec une capacité existante de production de 200.000 véhicules dans le pays.

L'Iran veut produire deux millions de véhicules en 2020. Selon les médias iraniens, la production de véhicules dans le pays a atteint en 2016 près de 1,2 million de voitures.

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