Les contre-mesures russes face aux sanctions imposées par l'UE il y a bientôt trois ans portent un préjudice sensible aux PME italiennes, estime le président de la Chambre de commerce italo-russe Rosario Alessandrello.
L'embargo sur des produits alimentaires étrangers, dont la viande, les saucissons, le poisson et les fruits de mer, les fruits et légumes, les produits laitiers, est en vigueur jusqu'à la fin de 2018 mais pourrait être prolongé si les sanctions occidentales persistent.
«L'embargo russe ne nuit pas aux compagnies européennes, surtout allemandes. Il nuit en premier lieu à l'Italie», a indiqué M.Alessandrello à Sputnik.
C'est l'agro-alimentaire qui a le plus pâti des contre-sanctions, précise le responsable. L'Italie a déjà perdu 11 à 12 milliards d'euros sur les exportations vers la Russie et 200.000 emplois, a ajouté M.Alessandrello.
Pour remédier à la situation, estime-t-il, il importe de développer un dialogue entre la Russie et l'Europe.