Ainsi, le mouvement appelle les élus de la République à ne pas être pris en otage «dans cette tentative de déstabilisation en mettant ce [que Sputnik et RT] croient être leur liberté de parole au service d'une puissance étrangère», sans toutefois préciser en quoi consiste la «calomnie systématique» desdits médias. Mais il n'en est pas moins sûr qu'il s'agit en l'occurrence de «l'ingérence d'un régime russe déterminé à déstabiliser l'un des candidats susceptibles de remporter cette élection».
«L'insinuation, la menace, la calomnie, la tentative systématique de salir l'adversaire ne sont pas les bienvenus (sic) dans notre vie démocratique, a fortiori en provenance d'une puissance étrangère», lit-on dans le courriel.
Pour rappel, WikiLeaks a publié lundi matin des archives consultables de 21.075 courriels uniques vérifiables concernant la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron. Les courriels sont compris entre le 20 mars 2009 et 24 avril 2017. Les 21.075 courriels ont été vérifiés au cas par cas par WikiLeaks à l'aide de son système DKIM.