«Le commandant du prétendu ATO [ou opération antiterroriste qui est la dénomination donnée par les autorités ukrainiennes au conflit armé dans le sud-est du pays, ndlr] envoie dans les zones problématiques des nationalistes radicaux pour y entretenir les tensions. Par exemple, les zones d'Avdeevka et Mariinka ont vu l'arrivée de pelotons du Secteur droit qui, contrairement à de nombreux soldats ukrainiens, sont impatients de poursuivre le génocide et la destruction de la population de Donbass », a indiqué M. Basurin.
Les autorités ukrainiennes ont lancé en 2014 une opération militaire contre les républiques de Lougansk et de Donetsk, qui avaient proclamé d'une manière unilatérale leur indépendance après le coup d'État en Ukraine en février de la même année. Selon l'Onu, le conflit a déjà fait 10.000 victimes.
Le règlement du conflit a été évoqué, entre autres, par un groupe de contact à Minsk, qui a adopté, depuis septembre 2014, trois documents réglementant les démarches visant à la désescalade du conflit. Toutefois, malgré les accords de cessez-le-feu, les échanges de tir continuent.