Dans la nuit de vendredi à samedi, Pyongyang a procédé à un nouveau test de missile, a annoncé l'agence Yonhap se référant au comité des chefs d'état-major de la Corée du Sud.
«Aujourd’hui, à 23h42 [16h42 heure de Paris, ndlr], la Corée du Nord a effectué le tir d’un missile qui serait balistique depuis la province du Jagang en direction de la mer du Japon», a indiqué la source.
Comme l'a fait savoir le Premier ministre nippon, Shinzo Abe, le projectile aurait terminé sa course dans la zone économique exclusive japonaise.
Yoshihide Suga, secrétaire général du cabinet des ministres japonais, qui a qualifié ce tir de flagrante violation des résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu, a indiqué que d'après les informations mises à sa disposition le missile n'a pas causé de dégâts.
«Après un vol de 45 minutes, [le missile balistique, ndlr] est tombé en mer du Japon, hypothétiquement dans la zone économique exclusive japonaise», a-t-il déclaré.
Le Pentagone a également confirmé les informations selon lesquelles le projectile lancé par Pyongyang était un missile balistique.
«Je peux confirmer que nous avons détecté le tir d’un missile balistique depuis le territoire nord-coréen. Nous sommes en train de procéder à une évaluation et fournirons bientôt des informations plus détaillées», a déclaré Jeff Davis, porte-parole du département de la Défense.
Suite à cet incident, le gouvernement japonais a convoqué une réunion urgente du Conseil de sécurité nationale, précise l'agence Kyodo.
Rappelons que des experts américains, japonais et sud-coréens s'attendaient à ce que Pyongyang procède à un nouveau tir de missile le jour de la Victoire dans la Guerre de libération de la patrie, célébré le 27 juillet. Aucun lancement n'ayant suivi, les experts ont avancé l'hypothèse selon laquelle une défaillance technique constatée lors de l'étape initiale aurait empêché les Nord-Coréens de l'effectuer, avait plus tôt rapporté la chaîne NHK.