«L'usage de sprays au gaz poivre par la police à Calais est tellement répandu que beaucoup de demandeurs d'asile et de migrants avaient du mal à se rappeler précisément combien de fois ils en avaient été victimes», annonce le rapport.
«Les aspersions ont lieu presque chaque nuit. Les policiers s'approchent de nous pendant que nous dormons et nous aspergent de gaz. Ils le pulvérisent sur tout notre visage, dans nos yeux», raconte à Human Rights Watch Nebay T., un jeune Érythréen de 17 ans.
«Ce sont des allégations, des déclarations de personnes, qui ne sont pas basées sur des faits. Ce sont des calomnies. (…) La police est le corps administratif le plus contrôlé, et répond à des codes et des règles de déontologie très strictes».
Il a cependant ajouté: «S'il y avait une utilisation gratuite des gaz ou sprays lacrymogènes, ce serait totalement condamnable et contraire aux règles d'utilisation des armes».