Cette baisse est très spectaculaire étant donné qu'elle met fin à une augmentation permanente des QI moyens sous l'effet du progrès des conditions sanitaires et sociales tout au long du XXe siècle. Cette évolution a été constatée en 1987 par James R. Flynn, spécialiste néo-zélandais des recherches sur l'intelligence, et a été baptisée «effet Flynn». Fait important, le chercheur a été l'un des premiers à s'inquiéter de l'inversion de la tendance, dont les causes sont multiples.
Une autre concerne les personnes éduquées. En effet, il s'agît des personnes les plus instruites, qui ont tendance à «retarder le moment d'avoir un premier enfant». Ainsi, leur représentation parmi la population totale tend à diminuer, selon une étude génétique menée sur plus de 100.000 Islandais nés entre 1910 et 1990 et parue en décembre 2016 dans la revue PNAS.
A ce jour, les conclusions demeurent incertaines, les spécialistes n'étant pas encore parvenus à un consensus sur cette question.