Pour le commandant supérieur des forces aérospatiales russes, le général de corps d'armée Viktor Bondarev, les capacités du chasseur russe dernier cri T-50 sont illimitées, permettant aux pilotes d'effectuer les manœuvres les plus complexes.
«Pour l'instant, je dirais que le pilote du T-50 n'a pas de limite physiologique. Cela concerne tant la maîtrise que l'exploitation de cet appareil», a-t-il déclaré.
Par ailleurs, M.Bondarev a expliqué que le T-50 a une meilleure puissance de moteur et une charge en bombes plus perfectionnée. Sa distance de vol a également été améliorée, ainsi qu'une dizaine de paramètres avancés.
«Les constructeurs font tout pour que cette machine remplace au maximum le pilote», a-t-il souligné.
Auparavant, les scientifiques ont fait part de leur intention d'équiper le T-50 d'un «système nerveux» susceptible de contrôler l'état de la construction des avions et de détecter les anomalies dans leur fonctionnement.
Le programme d'État d'armement pour les années 2018-2025 prévoit un premier achat en série des chasseurs T-50 à partir du 2019.
Les caractéristiques de l'avion russe T-50 lui assurent la domination dans les airs. Il réalise des manœuvres à une vitesse de 2 100 km/h avec une unité d'accélération de 11 g. De plus, il est capable de voler à une altitude de 20 000 m. Le T-50 franchit le mur du son sans recours à la postcombustion. Seuls le MiG-31 russe et les F-22 et F-35 américains possèdent la même capacité. Dans le même temps, le T-50 peut rester en vol pendant trois heures et demie et effectuer des vols à une vitesse supersonique 24 heures sur 24 par tous les temps.
Il est capable de franchir 5 500 km avec armement embarqué à l'intérieur de la carlingue. En outre, s'il ne doit pas se cacher aux radars ennemis, des armements supplémentaires sont installés sur des supports extérieurs. Le T-50 détecte des cibles à une distance supérieure à 400 km et suit simultanément 60 cibles et, grâce aux technologies laser, peut tirer simultanément sur 16 d'entre elles.