Le «système nerveux» susceptible de contrôler l'état de la construction des avions, conçu sur le même principe que le fonctionnement du système nerveux des organismes vivants, a été présenté pour la première fois par le Fonds russe des perspectives de recherches.
«La "sensibilité" de la construction [de la maquette, ndlr] a été rendue possible grâce aux matériaux composés de fibres optiques dotés de capteurs spéciaux encastrés, formant un réseau», a confié le Fonds à Sputnik.
Les concepteurs estiment que l'équipement des avions par ce «système nerveux» permettrait de diminuer les dépenses destinées aux services techniques et aux travaux de réparation. En outre, cela faciliterait la possibilité d'évaluer les caractéristiques techniques de l'avion ainsi que son état.
«Donc, les possibilités techniques des tableaux de bord et de l'évaluation de l'état de la construction seront élargies tandis que le coût du service technique sera diminué», ont-ils affirmé.
Par ailleurs, les scientifiques envisagent d'automatiser les processus de réparation et de commandes de pièces de remplacement car la date de leur usure serait plus facilement repérable.
Le programme d'État d'armement pour les années 2018-2025 prévoit un premier achat en série des chasseurs T-50 à partir du 2019.
Il est capable de franchir 5 500 km avec armement embarqué à l'intérieur de la carlingue. En outre, s'il ne doit pas se cacher aux radars ennemis, des armements supplémentaires sont installés sur des supports extérieurs. Le T-50 détecte des cibles à une distance supérieure à 400 km et suit simultanément 60 cibles et, grâce aux technologies laser, peut tirer simultanément sur 16 d'entre elles.