Dans un décret publié jeudi, le Qatar a annoncé ce jeudi avoir amendé sa législation sur la lutte antiterroriste au pays. Cette mesure semble être destinée à contrer les accusations de financement des groupes extrémistes portées début juin par quatre pays arabes.
Le décret crée en outre deux listes nationales de personnes suspectées d'être liées au terrorisme.
Rappelons que l'Arabie saoudite, Bahreïn, l'Égypte et les Émirats arabes unis ont rompu le 5 juin leurs relations diplomatiques avec le Qatar, l'accusant de soutenir le terrorisme et de se rapprocher de l'Iran chiite, grand rival régional du royaume saoudien. Le Qatar, qui a le soutien de la Turquie, rejette fermement ces allégations.
Toutefois, les pays du Golfe ont déclaré jeudi qu'ils n'insistaient plus sur l'accomplissement des 13 exigences formulées le mois dernier sous forme d'ultimatum. Désormais, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et l'Égypte veulent seulement que Doha respecte six principes généraux.