Les Casques blancs, moyen de l’Otan pour continuer la guerre en Syrie

© AFP 2024 AMER ALMOHIBANYCasques blancs
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«De toute évidence, les Casques blancs sont utilisés pour créer la propagande qui diabolise le gouvernement syrien et fournit les conditions nécessaires pour l’intervention ultérieure de l’Otan et des pays du golfe Persique en Syrie», révèle au micro de Sputnik la journaliste d'investigation britannique Vanessa Beeey.

La journaliste d'investigation britannique Vanessa Beeey a évoqué dans une interview à Sputnik l'attitude des responsables américains envers les Casques blancs (White Helmets), organisation syrienne se positionnant en tant qu'organe de défense des droits de l'homme mais maintes fois accusée de coopérer avec des terroristes.

Vanessa Beeey a ainsi expliqué pourquoi plusieurs responsables américains n'hésitaient pas à se prendre en photo avec les membres des Casques blancs soupçonnés d'être liés aux groupes extrémistes.

«C'est une propagande incroyable de mensonge, d'astuces […] qui sont utilisés contre l'État syrien souverain, le gouvernement syrien élu et l'armée syrienne […] composée de gens défendant leur pays contre une invasion hybride, mise en place par les terroristes. De telles photos sont une excuse terrible pour cette organisation», a-t-elle déclaré.

Elle a en outre souligné que les Casques blancs sont une sorte d'outil d'influence d'opinion publique ayant pour but de ternir l'image de Damas.

«De toute évidence, les Casques blancs sont utilisés pour créer la propagande qui diabolise le gouvernement syrien et fournit les conditions nécessaires pour l'intervention ultérieure de l'Otan et des pays du golfe Persique en Syrie».

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Cependant, la communauté internationale commence à se rendre compte des liens de l'organisation syrienne avec les djihadistes. Par exemple, l'année dernière, le fonds Threshold Foundation a financé le documentaire «The White Helmets», qui a remporté l'Oscar du meilleur court métrage documentaire… et a ensuite retiré les fonds alloués.

«Ils, (le fonds) ont retiré les moyens car ils estimaient que les Casques blancs étaient utilisés pour faire pression en faveur de la guerre», a expliqué Mme Beeey.

Qui plus est, la mission chargée d'établir les faits concernant le recours aux armes chimiques en Syrie a renoncé à utiliser la vidéo des Casques blancs sur les «victimes» de l'attaque chimique à Idlib. Vanessa Beeey explique cette décision par l'amitié des dirigeants de l'organisation avec des groupes terroristes tels qu'Al-Qaïda et Ahrar al-Cham. «Les preuves qu'ils ont fournies ne peuvent pas être considérées comme authentiques», a-t-elle poursuivi.

Comme la journaliste se trouvait à Alep lors de l'opération de libération menée par l'armée syrienne et ses alliés, elle a eu la possibilité d'interroger les Syriens sur les activités du groupe controversé.

Or, elle a appris qu'«en réalité, les Casques blancs étaient un groupe de défense civile du Front Al-Nosra. Ils n'aidaient pas la population civile mais les volaient, les laissaient mourir sans leur fournir de soins médicaux. Ils étaient là-bas pour servir le Front Al-Nosra et d'autres groupes extrémistes».

Mme Beeey a également parlé à Sputnik au sujet de l'intox des Casques Blancs concernant le jeune Omran Daqneesh d'Alep, présenté dans les médias mainstream comme un martyr ayant survécu aux «violences des troupes fidèles à Bachar el-Assad». En réalité, «Omran vit à Alep de l'est contrôlé par le gouvernement syrien, et sa famille soutient les autorités syriennes».

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«La révélation de l'histoire sur Omran Daqneesh est un des exemples de l'exploitation des enfants dans le but de mener la propagande en faveur de l'extension de la guerre» a-t-elle indiqué, soulignant l'émergence de nouvelles preuves que l'histoire de Bana Abed était un autre exemple d'une telle propagande.

Pourtant, suite à la découverte de la vérité sur le sort du garçon, des médias ainsi que certains hommes politiques qui se sont servis de l'image de l'enfant afin de sensibiliser l'opinion publique ont préféré se taire.

«Je veux noter qu'Adam Kinzinger, membre du Congrès, qui rencontre les Casques blancs, a utilisé de façon cynique l'image d'Omran Daqneesh dans un de ses discours au Congrès dans le but d'illustrer les souffrances du peuple syrien. Alors, pourquoi Adam Kinzinger ne veut-il pas parler maintenant avec Omran au sujet de ce qu'il avait vécu et pourquoi ne veut-il pas admettre ce qui s'est réellement passé?», s'est indignée la journaliste.

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