Selon les informations publiées par l'agence turque d'information Anadolu, les États-Unis possèdent de nombreuses bases militaires sur le territoire syrien. Ainsi, deux bases aériennes qui sont entrées en fonction en 2015 seraient installées dans la région de Rmeilan et dans la province de Hassaké au nord-est de la Syrie. Une autre base a été ouverte dans la région de Harab Isk où se trouve la ville de Kobané, au nord de la Syrie, pour y disposer des hélicoptères. Cette base servirait également de point de transbordement sur l'un des itinéraires de livraison d'aides militaires aux kurdes syriens.
Par la suite, l'Anadolou évoque la présence de trois bases dans la province de Raqqa. Toutefois, sur deux de ces bases l'on peut croiser non seulement des militaires américains, mais aussi français, tandis que la troisième est utilisée pour livrer des armes aux kurdes syriens ainsi que pour organiser un centre de communication entre les forces de la coalition.
Par ailleurs, l'agence souligne que les zones où sont disposées des forces américaines sont souvent déterminées comme «fermées» et sont gardées secrètes.
Les militaires disposés sur les bases restent en contact pour effectuer des frappes aériennes. Ils organisent également la formation des forces locales et réalisent la planification opérationnelle des interventions. Des soldats qui participent aux combats sont également disposés sur ces territoires.
Dans le même temps, l'agence indique que les États-Unis placent leurs militaires dans des endroits où ils ne peuvent être détectés qu'avec beaucoup de difficultés, comme par exemple dans les quartiers habités, dans des camps de l'Union démocratique et même dans des entreprises qui pourraient facilement être transformées en points opérationnels.
Par comparaison, actuellement, Moscou ne possède que deux bases militaires en Syrie: une base navale à Tartous qui abrite une station d'entretien technique des navires russes, et une base aérienne à Hmeimim (province de Lattaquié).