Les pays d'Europe de l'Est membres de l'Union européenne (UE) se sont adressés à la Commission européenne pour que soit interdite cette pratique mais cette dernière a répondu que les expertises menées dans certains pays ne confirmaient pas l'ampleur du problème. Selon le quotidien Izvestia.
Le service de presse du ministère tchèque de l'Agriculture a déclaré que son ministre, Marian Jurecka, présenterait les résultats de la nouvelle étude le 17 juillet au Conseil de l'UE et exigerait de régler le problème au niveau législatif.
Des résultats similaires ont été obtenus en Bulgarie et en Hongrie. Le premier ministre bulgare Boïko Borissov a même qualifié ce problème d'«apartheid alimentaire», alors que son homologue hongrois Viktor Orban estime que de cette manière on fait des habitants d'Europe centrale «des personnes de seconde sorte».
La position de la Commission européenne est ambiguë. Selon Vera Jourova, commissaire européenne à la justice, aux consommateurs et à l'égalité des genres, il faut «faire pression sur des producteurs concrets au lieu de perdre du temps à préparer une nouvelle loi».
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.