Une délicate poussée
Lors du sommet de l'Otan à Bruxelles, le Président a brusquement poussé le Premier ministre du Monténégro Duško Marković, situé juste devant lui. L'incident est survenu lors de l'examen par les dirigeants des pays de l'Alliance d'un nouveau bâtiment de son siège.
Le geste de Trump a engendré de vives discussions sur les réseaux sociaux. En outre, une pétition a été lancée sur le site de la Maison-Blanche exigeant que Trump présente ses excuses à Marković. Ce dernier a de son côté décrit l'incident comme «inoffensif» et a noté qu'il était «naturel» pour le Président américain de se tenir au premier rang.
La chancelière «rebutée»
En mars, la chancelière allemande Angela Merkel s'est rendue à Washington et a provoqué, bien malgré elle, un certain embarras. Après des discussions, Merkel et Trump devaient poser pour les photographes à la Maison-Blanche. À un moment donné, les journalistes ont demandé aux dirigeants de se serrer la main. La chancelière s'est alors penchée vers son homologue et lui a demandé s'il allait lui serrer la main… mais n'a pas reçu de réponse.
Plus tard, le Président a affirmé ne pas avoir entendu la question de la chancelière, alors que certains médias ont supposé que Trump l'avait fait exprès pour mettre en évidence les contradictions dans les relations bilatérales.
Boule de pouvoir
Parfois, Trump ne fait rien, mais a tout de même le don pour se retrouver dans une situation gênante. Ainsi, une curieuse photo été prise lors de la cérémonie d'ouverture du Centre mondial de lutte contre l'idéologie extrémiste à Riyad. Là, le chef d'État américain, le roi saoudien Salmane et le Président égyptien Abdel Fattah al-Sissi touchent une mystérieuse boule lumineuse:
L'image a suscité une onde de réactions, bien qu'il n'y ait là rien d'extraordinaire: la balle représentait la Terre stylisée et en la touchant, les dirigeants activaient le travail du centre. Ce qui n'a pas empêché les internautes de les comparer à des personnages fantastiques ou à des super-vilains élaborant un plan machiavélique pour faire main basse sur la planète.
Mauvais tournant
Mais Trump n'est pas le seul à semer la confusion… Le sommet de l'Otan à Bruxelles semble être riche en moments de ce type. Dans une vidéo hautement appréciée sur le Web, le Président français Emmanuel Macron se dirige vers les chefs d'État des pays membres de l'Otan, va en direction de Trump, puis change soudain de direction. Les internautes ont ironisé, estimant que le Président français voulait éviter de subir la vigoureuse poigne de Donald Trump.
À Bruxelles, unis avec nos alliés de @NATO. pic.twitter.com/7nyaoI8hki
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 25 мая 2017 г.
Bataille des poignées de main
Trump est connu pour sa façon énergique de serrer la main de ses interlocuteurs. Cependant, lors d'un sommet à Riyad, Trump a rencontré un rival digne de lui en la personne du Président du Tadjikistan Emomali Rahmon. La poignée de main entre les deux dirigeants a duré sept secondes, ce qui ressemblait à une vraie bataille. Les médias ont proclamé Rahmon vainqueur.
La langue anglaise vs l'Ukraine
L'entretien avec le Président ukrainien à la Maison-Blanche a démarré sur les chapeaux de roue: Trump a déclaré aux journalistes: «Je suis honoré d'être avec Piotr Porochenko de l'Ukraine», ceci en utilisant l'article défini — «the Ukraine», ce qui est une faute en anglais. Comme les médias américains l'ont noté, la plupart des Ukrainiens ont trouvé l'emploi de cet article offensant pour leur pays.
En dépit du fait qu'en anglais il est considéré comme acceptable de dire «the Ukraine», cette variante est maintenant considérée comme incorrecte. Ainsi, l'article défini avant le nom du pays aurait pu «rappeler le passé soviétique de l'Ukraine», selon des journalistes.
Compliment inattendu
Au cours d'une conversation téléphonique avec le Premier ministre irlandais qui se déroulait en présence des représentants des médias, le Président Trump a fait une pause pour faire un compliment à la journaliste irlandaise de la radio RTÉ Caitriona Perry.
«Allez, venez ici, venez… D'où êtes-vous? Ici il y a tant de belles représentantes de la presse irlandaise… Caitriona Perry, elle a un sourire très agréable, donc je parie que vous la traitez bien», a lancé Trump, provoquant de vives discussions, comme toujours. La journaliste elle-même a considéré le compliment comme étrange.