Les autorités américaines examinent la possibilité de rendre à la Russie ses biens diplomatiques saisis par l'administration Obama. Washington voudrait «donner une chance» à la coopération avec Moscou, selon l'assistant adjoint du Président américain, Sebastian Gorka.
En tant qu'exemple de coopération réussie, il a cité la situation en Syrie, où des experts russes, américains et jordaniens sont parvenus, vendredi dernier, à s'entendre sur un mémorandum sur la création d'une zone de désescalade au sud-ouest de la Syrie, autour de Deraa, de Quneitra et de Soueida. Le régime de cessez-le-feu est entré en vigueur le 9 juillet.
En décembre 2016, Barack Obama, alors Président des États-Unis, avait annoncé une série de mesures destinées à sanctionner Moscou pour son ingérence présumée dans l'élection présidentielle américaine, accusation catégoriquement rejetée par le Kremlin. Les États-Unis ont alors expulsé 35 diplomates russes et fermé deux complexes résidentiels de la mission diplomatique russe à New York et dans l'État du Maryland, près de Washington.
La semaine dernière, à la veille de la première rencontre entre les Présidents russe et américain, trois sénateurs ont exigé de Donald Trump de ne pas rendre les biens diplomatiques à Moscou et ne pas évoquer cette question lors de l'entretien.