Ces dates rappellent que l'intégration des migrants de pays musulmans à la société européenne reste problématique.
Ces attentats sont devenus possibles à cause d'une succession d'erreurs des autorités, qui ont été reconnues au plus haut niveau politique. La création de ghettos de migrants, la complaisance envers la situation dans les mosquées ou encore l'incapacité de lutter contre le recrutement a déjà entraîné des explosions et le ralliement de milliers de citoyens européens aux combats dans les rangs du groupe terroriste État islamique.
Dans le même temps, le niveau de risque varie selon les pays de l'UE. La situation au Royaume-Uni est très menaçante. Rien que cette année, le pays a été secoué par deux attentats meurtriers à Londres (22 mars et 4 juin) et pendant un concert à Manchester (22 mai). Le pays a été victime de la politique des «portes ouvertes» à ceux qui étaient persécutés dans leur pays d'origine. Ainsi, l'attentat de Manchester a été commis par le fils d'un homme qui risquait la peine de mort en Libye à l'époque de Kadhafi.
Cela pourrait être dû au nombre de musulmans en France — le plus élevé en Europe occidentale (près de 10%). Plusieurs banlieues de Paris et de Marseille, par exemple, sont déjà devenues majoritairement arabes, la police et les forces de sécurité sont incapables de tenir toute la situation sous contrôle. Et aujourd'hui de nombreuses villes françaises sont devenues dangereuses.
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