«Les déclarations sur les "preuves irréfutables" dont dispose le renseignement américain mais qui n'ont toujours pas été dévoilées n'inspirent aucune confiance, d'autant plus qu'on se souvient bien de l'histoire autour des "armes de destruction massive" de Saddam Hussein», a déclaré M.Oulianov.
Dans la nuit du 6 au 7 avril, 59 missiles de croisière Tomahawk ont été tirés depuis deux navires américains en Méditerranée sur la base aérienne syrienne de Shayrat, près de Homs, en réaction à une dispersion chimique à Khan Cheikhoun attribuée par Washington aux forces fidèles à Bachar el-Assad.
Le commandement de l'armée syrienne a rejeté la responsabilité de l'attaque sur les djihadistes et leurs alliés. Damas a également rappelé que l'ensemble de l'arsenal chimique syrien avait été retiré du pays sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).