Commentant la situation en Syrie, le ministre israélien de la Défense Avigdor Liberman a fermement rejeté toute volonté d'ingérence dans les affaires intérieures syriennes.
«Nous ne nous immisçons ni dans les affaires intérieures syriennes, ni dans celles de qui que ce soit. Nous sommes un État souverain avec une infrastructure très puissante. Nous nous portons bien et n'avons ni l'intention de viser quelqu'un ni la prétention de nous octroyer un territoire appartenant à un autre État», a déclaré M. Liberman au journal Kommersant, ajoutant qu'il n'y avait que quelques conditions qui pousseraient Israël à riposter.
Ainsi, selon lui, Israël pourrait répondre en cas de menace contre sa souveraineté.
«Quand des obus tirés par l'armée syrienne explosent sur notre territoire, nous répondons immédiatement et d'une façon très brutale», a-t-il précisé.
Par contre, malgré le refus d'Israël d'intervenir dans les affaires syriennes, il n'est pas prêt à supporter le renforcement des positions iraniennes dans le sud du pays.
«L'Iran transforme actuellement toute la Syrie, y compris le sud, en base d'opérations contre Israël. Nous ne sommes pas prêts à l'accepter ou à le tolérer. C'est pour cela que nous tenons à ce qu'ils n'y soient absolument pas présents. C'est l'une des conditions principales sur laquelle nous insistons», a-t-il conclu.
Un responsable du département d'État américain a indiqué que de nouvelles discussions seront nécessaires pour définir plusieurs aspects essentiels de cet accord, à commencer par le contrôle de son application.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que l'accord incluait «la garantie d'un accès humanitaire et la mise en place de contacts entre l'opposition dans la région et un centre de contrôle qui sera établi dans la capitale jordanienne».