Après le rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump au sommet du G20 et la conclusion d'un accord sur les zones de désescalade au sud-est de la Syrie où le travail sur le respect du cessez-le-feu est en cours, des conditions préalables pour un règlement pacifique du conflit sont apparues, estime le conseiller politique syrien Suleiman al-Suleiman.
«Avant le sommet du G-20 à Hambourg, la communauté internationale était opposé au gouvernement syrien et à son armée. Tout le monde parlait de la ligne rouge qui ne devait être franchie, il n'était pas question de l'arrêt du financement des terroristes par les pays du Golfe, ou de la frontière avec la Turquie qui a été totalement ouverte aux djihadistes qui se rendaient en Syrie. Après le sommet de Hambourg et l'accord sur la mise en place des zones de désescalade, nous constatons que les efforts américains n'ont pas eu le succès escompté et n'ont pas atteint leurs objectifs», a souligné Suleiman al-Suleiman à Sputnik.
M. al-Suleiman a également rejeté la nouvelle selon laquelle un avion de l'armée syrienne avait été abattu dans un désert syrien et a déclaré que Damas se tenait toujours prêt à repousser toute attaque.
«Si un avion avait effectivement été abattu en Syrie, s'en serait suivie une déclaration officielle du ministère syrien de la Défense. Il ne faut pas oublier que Daech et le front Fatah al-Cham se trouvent en dehors des zones de désescalade. Cela signifie que l'armée syrienne a le droit de mener des opérations militaires contre eux» a conclu l'expert syrien Sulaiman Al-Sulaiman.