Les présidents de la Russie et des USA, Vladimir Poutine et Donald Trump, ont évoqué les questions de cybersécurité pendant leur récent entretien à Hambourg en marge du G20.
- Après la rencontre des présidents russe et américain a été annoncé le projet de créer un groupe de travail bilatéral pour la cybersécurité. Par la suite, Donald Trump a reconnu que «cela pourrait ne pas arriver». Que pensez-vous des contacts entre la Russie et les USA autour des cybermenaces?
- Certains pays n'essaient-ils pas de profiter de l'«histoire» de la cybermenace émanant prétendument de Russie pour retarder l'adoption de règles de conduite communes?
— Ce n'est même plus une «histoire» mais un «conte de fées» que certains pays occidentaux utilisent précisément pour retarder l'adoption de règles de conduite communes, ainsi que pour voiler leurs propres problèmes politiques intérieurs et les cyberpréparations militaires.
Bien évidemment ces accusations sont infondées. La Russie a littéralement «prié» l'Occident d'apporter la moindre preuve de son «activité subversive», mais n'a rien obtenu d'autre que des accusations gratuites. Il est évident que cette campagne est loin d'être improvisée et qu'elle est bien synchronisée en Occident.
Mais une question se pose: si nos hackers sont tout-puissants, pourquoi la Russie se présente constamment sur les plateformes internationales avec des initiatives pacifiques dirigées précisément contre l'activité malveillante des entités publiques et non publiques dans l'espace informatique? Pourquoi est-ce la Russie qui prône l'adoption de règles de conduite responsable dans la sphère virtuelle tandis que nos accusateurs sabotent chaque fois ce processus? Cette question est loin d'être rhétorique, même si nos partenaires n'y ont jamais répondu.
Autre question: si nos hackers sont si puissants, pourquoi ne se sont-ils pas fait passer pour quelqu'un d'autre, n'ayant aucun lien avec la Russie? Cette fois ma question est rhétorique.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.