Le fils du Président américain Donald Trump Jr a publié ce mardi sur son Twitter une déclaration ainsi que des correspondances avec le critique musical Rob Goldstone qui font lumière sur sa rencontre avec l'avocate russe Natalia Vesselnitskaya lors de la campagne électorale américaine, en juin 2016.
À juger les dires de Donald Trump Jr, M.Goldstone lui a fait parvenir la demande de rencontrer l'avocate de la part du chanteur russe Emin Agalarov que M.Trump Jr connaissait depuis 2013.
«Emin et son père ont une société très réputée à Moscou. L'information qu'ils proposaient, comme je le pensais, était une investigation politique d'opposition», explique M. Trump Jr.
D'ailleurs, dans le message datant du 3 juin 2016, M.Goldstone indique qu'il s'agirait de papiers et d'une «information très sensible du plus haut niveau» qui touche aux «liens d'Hillary Clinton avec la Russie».
Here is page 4 (which did not post due to space constraints). pic.twitter.com/z1Xi4nr2gq
— Donald Trump Jr. (@DonaldJTrumpJr) 11 июля 2017 г.
En outre, le fils du Président précise que dans un premier temps il a tenté de discuter cette question par téléphone mais lorsque cela n'a pas marché, il a accepté une rencontre personnelle avec Mme Vesselnitskaya que le critique musical lui a présenté comme «une avocate du gouvernement russe», recommandée par Emine Agalarov.
Néanmoins, dans sa déclaration d'aujourd'hui, M.Trump Jr répète que «cette femme [Mme Vesselnitskaya, ndlr] n'était pas une fonctionnaire russe» et qu'elle «n'avait aucune information, par contre elle voulait parler d'adoption».
Selon lui, l'objectif de cette rencontre n'était rien d'autre qu'une discussion sur le problème des adoptions, tandis que l'information soi-disant «compromettante sur Hillary Clinton» ne servait que de prétexte pour cette rencontre.
Auparavant, le journal New York Times a annoncé qu'en 2016 l'avocate russe Natalia Vesselnitskaïa, soupçonnée d'avoir des «liens avec le Kremlin», avait rencontré Donald Trump Jr. en affirmant qu'elle avait des documents compromettants sur l'ex-candidate au poste présidentiel Hillary Clinton.
Lundi, le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a déclaré que le Kremlin ne possédait aucune information sur une quelconque avocate russe qui aurait promis à Donald Trump Jr. de lui livrer des preuves compromettantes sur Hillary Clinton.
Rappelons qu'en janvier, avant l'investiture de Donald Trump, les médias américains ont annoncé que les agences de renseignement du pays enquêtaient sur des liens présumés entre des membres de son équipe et le Kremlin.
Les autorités russes et américaines ont nié à plusieurs reprises avoir des liens politiques ou d'affaires entre elles.