Le fils du Président, Donald Trump Junior, a confirmé cette rencontre dans un communiqué, et expliqué qu'il s'agissait d'une «courte réunion d'introduction» portant principalement sur un programme d'adoption russo-américain auquel Moscou a mis fin.
Il a ajouté en outre avoir demandé au directeur de campagne de son père, Paul Manafort, d'y prendre part. Un avocat de Jared Kushner, gendre de Trump, a confirmé quant à lui que ce dernier avait «brièvement participé» à la rencontre.
La rencontre de juin 2016 visait à discuter d'un programme d'adoption d'enfants russes par des couples américains, a déclaré samedi le fils du Président. Moscou l'a suspendu en 2012, en représailles à l'adoption par les États-Unis du Magnitsky Act, une loi imposant des sanctions à l'égard des «Russes suspectés de violations des droits de l'homme».
«Mais ce n'était pas un sujet de campagne à l'époque et il n'y a eu aucun suivi», a déclaré Donald Trump Jr. «Une connaissance m'a prié de participer à la rencontre, mais on ne m'a pas dit le nom de la personne que je rencontrerai à l'avance», a-t-il ajouté.
Lundi le 9 juillet, le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a déclaré que le Kremlin ne possédait aucune information sur une quelconque avocate russe qui aurait promis à Donald Trump Jr. de lui livrer des preuves compromettantes sur Hillary Clinton.
Pour rappel, le procureur spécial Robert Mueller ainsi que plusieurs commissions parlementaires ont ouvert une enquête sur les liens présumés entre les équipes de campagne de Trump et des responsables russes, dans le cadre d'une investigation plus large sur la soi-disant ingérence de Moscou dans l'élection présidentielle.
Rappelons qu'en janvier, avant l'investiture de Donald Trump, les médias américains ont annoncé que les agences de renseignement du pays enquêtaient sur des liens présumés entre des membres de son équipe et le Kremlin.
Les autorités russes et américaines ont nié à plusieurs reprises avoir des liens politiques ou d'affaires entre elles.