Les mandats d'arrêt ont été émis dans le cadre de l'enquête sur le mouvement du prédicateur musulman Fethullah Gülen, lequel vit en exil aux États-Unis depuis 1999 et qui est accusé d'avoir organisé le coup d'État manqué dans la nuit du 15 au 16 juillet 2016 en Turquie, ajoute de son côté l'agence de presse Anadolu.
Les personnes interpellées sont soupçonnées de s'être servis de la messagerie cryptée ByLock qui était, selon les autorités turques, l'outil de communication des putschistes présumés.
Dans le cadre d'une vaste campagne de purges qui a suivi la tentative de putsch de juillet 2016, 50.000 personnes ont été arrêtés et 150.000 professeurs, juges, militaires et autres membres de la fonction publique ont été suspendus de leurs fonctions.